Désolée, je me suis trompée de rubrique, je suis mieux ici, qu'entre Victor Hugo et Christian Bobin...

par contre peu plus effacer dans le coin poésie...
L'autre rive.
Je ne serai plus jamais ta chose, cela ne peux plus!
Tu m'as tout pris, j'ai laissé faire, je n'ai plus rien...
Je suis cette page blanche à réécrire, j'ai peur de ce vide.
Je le sens dans mon ventre, mais j'aime ce vide, il m'appartient, c'est le mien!
Personne ne pourrait me le prendre celui là !
Je pleure d' être si peu, d'avoir failli n'être plus rien...
J'arrive sur l'autre rive, épuisée par tant d'errance.
Au bout de ma souffrance, ma renaissance, je veux vivre! moi!
Je cris! Comme au premier jour, l'air déploie tout mon être.
J'accueille, émue, cette fragile femme qui est là.
Et demain, je le sais, une chaleur, dans mon ventre, viendra.
Car aujourd'hui, je suis si peu, je suis tant, je suis, enfin!
Rineva