Au bonheur des vivants

Lui, deux grandes tâches noires enveloppant de nostalgie ses grands yeux, virevoltant, élastique, lunaire... Une Auguste et un Pierrot, deux compagnons d’infortune et de poésie qui atterrissent d’on ne sait où pour rendre une éphémère visite à cet étrange monde des vivants.

Formés auprès de Marcel Marceau et après 7 années passées à diriger d’autres artistes, Roussat et Lubek retournent, chargés de ces rencontres, à la simplicité de leur relation duelle et à leurs propres compétences : jeu burlesque, théâtre corporel, musique, manipulation d’objets, travail d’illusion… Pour Au bonheur des vivants, ils s’inspirent autant de Gaston Lagaffe que de Magritte, de la famille Addams que de Murnau, Marcel Aymé ou encore Fritz Lang.

Une écriture avec la sincérité du clown et la grâce du mime, une fable visuelle et féerique aux allures de rêve éveillé, parsemée comme notre quotidien, d’obstacles insignifiants et de moments de grâce qui racontent l’enchantement du vivant.

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