
J'en étais sur rien qu'en voyant le titre du sujet
Bon, sans trop creuser, ça m'inspire différentes choses...
Je ne crois pas être trop procrastinamachin. Du moins je ne le croyais pas jusqu'à récemment

En fait je crois que je le suis par moment, sur certains sujets et pas sur d'autres. Donc procrastinateur à géométrie variable en fait. Et je pense qu'on l'est tous un peu mais que ce n'est qu'à partir d'un certain niveau (subjectif ?) que ça devient problématique.
Les listes de choses à faire, ça m'a fait sourire. J'étais un pro des listes. Presque à faire des listes de listes

J'y vois au moins un avantage : quand c'est posé (sur un papier, sur un tableau...) c'est plus dans la tête. Et ça, avoir 15.000 trucs à faire dans ma tête, j'aime pas, d'où les listes (et au passage je remarque que j'en fais nettement moins maintenant).
Un peu pour les mêmes raisons, j'essaye de faire certaines choses au fur et à mesure, pour pas me laisser déborder. Sinon je sais que ça me stresse. Dans certains domaines, j'y arrive assez bien, notamment sur les papiers, démarches administratives et autres. Dans d'autres domaines je n'y arrive pas et je ne me bouge que quand ça déborde de partout et que ça devient urgentissime, là je m'y mets à fond (c'est souvent le cas du bricolage, du jardinage...). Je sais que pour quelques sujets, ça bloque psychologiquement, il faut d'abord que ça débloque là haut

avant de pouvoir passer à l'action.
Par contre je suis d'accord avec Val, un peu de procrastination ça fait du bien, de souffler, de prendre du temps pour soi (et même "pour rien"), juste souffler, se changer les idées, décompresser, digérer. Sinon à l'inverse on est dans l'hyper-activité, le perfectionnisme, et c'est pas top non plus. Et puis il faut noter que parfois des situations se dénouent toutes seules sans qu'on n'ait fait rien d'autre qu'attendre; ça, j'aime bien quand ça arrive.
Pour le côté angoisse cité par cecolice, ça me parle assez aussi. Pourtant comme dit Mymir, on ne joue pas notre vie, il faut réussir à s'en convaincre. Pour ça je crois qu'il faut s'accoutumer (se ré-accoutumer ?) progressivement, petit succès après petit succès. Comme une désensibilisation à une allergie. Je sais que je bloquais beaucoup notamment quand j'avais à dire 'non', et j'ai pratiqué de cette façon. Je me suis rendu compte que la terre ne s'écroulait pas et que les gens le prenaient plutôt bien. Aujourd'hui, si je n'ai pas envie de faire quelque chose, je crois que je dis 'non' beaucoup plus facilement.
Bon voilà pour le moment. C'est pas tout ça mais avec ce sujet je procrastine au boulot
