coucou Flomitte,
je pense que 3 semaines, pour l'ainé, ce sera sans problème
pour les plus petits, notamment le dernier, 3 semaines c'est beaucoup..
j'espère que le papa est compréhensif et coopérant...
pour les accompagner dans cette longue séparation, leur permettre de parler de toi, de t'appeler, d'avoir quelquechose à toi avec eux, de t'écrire ou t'envoyer un dessin...
et pour te laisser la possibilité de les appeler, de leur envoyer une carte ou un colis...
un contact une fois par semaine, c'est bien. Non invasif et régulier...
tu peux aussi, en amont, préparer le truc en leur expliquant, chacun à leur niveau, que tu es contente qu'ils passeront de bonnes vacances, que toi pdt ce tps tu seras "ici", que tu iras au boulot, et que tu fera ceci cela à la maison, que tu iras voir un peu tes copines et préparera leur retour.
Et que vous penserez très forts les uns aux autres (et là faut trouver un rituel : moi c'était la lune... et un animal que l'on voit souvent l'été... qui étaient nos "messagers"

).
Et vous pouvez aussi préparer des "boites à bisous" ou "à surprises". (une par jour)
Mon fiston avait deux ans le premier été, mais on faisait 15j/15j jusqu'à ses 5 ans.
(le contact par tel une fois par semaine, mais avec des loupés un peu hard... d'où le truc des "messagers"... c'est bete mais c'était rassurant, j'en avais besoin, il était si petit.. ). ensuite, une routine s'est organisée, avec appel réguliers (une fois par semaine, grace aux copines du papa..) et pour fiston ça s'est toujours bien passé.
Ma fille (autre papa) avait 6 ans le premier été, d'emblée un mois, et à l'étranger, glooouupps, ce fut hard,
surtout que son père ne voulait aucun contact entre elle et moi. J'ai du batailler ferme, faire appel à d'autres personnes, pour avoir 2 contacts dans le mois. Mais elle avait interdiction de m'évoquer, de me faire un dessin, de m'écrire, de parler notre langue, d'avoir un truc qui vienne de chez moi...
ce fut rude donc on a ensuite trouvé ensemble (elle et moi) moyen de rester en contact, au moins par la pensée (les messagers
), en cas de blocage du papa. Elle a aussi malheureusement appris à cacher des dessins et des "bisous".
Elle garde une blessure de cette époque, une inquiétude à chacune de nos séparations, surtout si elles sont un peu brusquées par certaines circonstances...