Bon, alors pour celles et ceux qui ont du temps ce we ou qui s'ennuient au boulot, voici la proposition.
On part du petit poucet, texte de référence ici (j'espère j'ai le droit)
-- Le petit poucet de Charles Perrault - aLaLettre
Chacune/chacun prend quelques lignes ou 1 paragraphe, les réécrit comme il/elle veut. Pas de contrainte de style, longueur, etc Le but est d'arriver à la fin du texte en fin de semaine sans trop de casse et en s'amusant.
Voili, voilou, à vos plumes. Enfin si vous voulez. Perso je reprends le fil lundi. Si vous préférez un autre texte, pourquoi pas.
"Rien de trop"
Il était une fois, un danseur étoile et sa danseuse, qui avaient sept paires de chaussons de pointe chacun. La plus ancienne avait vingt ans, et avait été offerte au jeune garçon, alors âgé de trois ans, par sa grand-mère adorée. Elle-même avait été ballerine, et sentant sa fin venir, elle avait tenu à donner à son petit-fils un objet qui la représentait, et qui lui était cher.
Notre âme est transitive. Il lui faut un objet qui l'affecte, comme son complément direct, aussitôt. (Francis Ponge)
Il était une fois, un danseur étoile et sa danseuse, qui avaient sept paires de chaussons de pointe chacun. La plus ancienne avait vingt ans, et avait été offerte au jeune garçon, alors âgé de trois ans, par sa grand-mère adorée. Elle-même avait été ballerine, et sentant sa fin venir, elle avait tenu à donner à son petit-fils un objet qui la représentait, et qui lui était cher.
Ils étaient fort pauvres, et leurs quatorze paires de chaussons les incommodaient beaucoup, parce qu'avec l’âge l’odeur de pieds commençait à s’incruster. Ce qui les chagrinait encore, c'est que la plus ancienne était fort délicate obligeant le danseur à la protéger dans un étui précieux.
Si vous me cherchez je suis (pour un temps au moins) sur famille-solo.fr :)
Il était une fois, un danseur étoile et sa danseuse, qui avaient sept paires de chaussons de pointe chacun. La plus ancienne avait vingt ans, et avait été offerte au jeune garçon, alors âgé de trois ans, par sa grand-mère adorée. Elle-même avait été ballerine, et sentant sa fin venir, elle avait tenu à donner à son petit-fils un objet qui la représentait, et qui lui était cher.
Ils étaient fort pauvres, et leurs quatorze paires de chaussons les incommodaient beaucoup, parce qu'avec l’âge l’odeur de pieds commençait à s’incruster. Ce qui les chagrinait encore, c'est que la plus ancienne était fort délicate obligeant le danseur à la protéger dans un étui précieux.
Quand elle fût cousue, elle n'était pas plus jolie qu'un gros orteil, ce qui fit que l'on l'appela; la "grosse orteillette". Cette pauvre paire de chaussons, aussi laide que précieuse, était souvent au placard, mais si elle dansait peu, elle se délaçait souvent. Une année de misère, le danseur et la danseuse décidèrent de donner tous leurs petits chaussons aux petits rats du quartier.
Dernière modification par rineva ; 25/04/2015 à 22h51.
Il était une fois, un danseur étoile et sa danseuse, qui avaient sept paires de chaussons de pointe chacun. La plus ancienne avait vingt ans, et avait été offerte au jeune garçon, alors âgé de trois ans, par sa grand-mère adorée. Elle-même avait été ballerine, et sentant sa fin venir, elle avait tenu à donner à son petit-fils un objet qui la représentait, et qui lui était cher.
Ils étaient fort pauvres, et leurs quatorze paires de chaussons les incommodaient beaucoup, parce qu'avec l’âge l’odeur de pieds commençait à s’incruster. Ce qui les chagrinait encore, c'est que la plus ancienne était fort délicate obligeant le danseur à la protéger dans un étui précieux.
Quand elle fût cousue, elle n'était pas plus jolie qu'un gros orteil, ce qui fit que l'on l'appela; la "grosse orteillette". Cette pauvre paire de chaussons, aussi laide que précieuse, était souvent au placard, mais si elle dansait peu, elle se délaçait souvent. Une année de misère, le danseur et la danseuse décidèrent de donner tous leurs petits chaussons aux petits rats du quartier.
Parmi les petits rats du quartier, il y en avait un, timide, et bien mal dans sa peau. La cupidité était son spectacle quotidien, et il ne s’étonnât pas des réactions qu'il vit, ce jour là, comme tous les autres jours.... mais son désir secret était de les laisser faire, sans toutefois perdre du regard "la grosse orteillette" , en se demandant toutefois si la taille lui siérait, et si son pied n'avait pas déjà trop grandi ... mais le même spectacle était là, et lui las, de tout ce fracas.
Dans un soupir immense, la vie était là, devant lui, avec ses jalousies.
Une femme qui de respecte ne déploie pas son BZ pour le premier venu. (nan, j'ai pas le bourdon, mais je gère)
Il était une fois, un danseur étoile et sa danseuse, qui avaient sept paires de chaussons de pointe chacun. La plus ancienne avait vingt ans, et avait été offerte au jeune garçon, alors âgé de trois ans, par sa grand-mère adorée. Elle-même avait été ballerine, et sentant sa fin venir, elle avait tenu à donner à son petit-fils un objet qui la représentait, et qui lui était cher.
Ils étaient fort pauvres, et leurs quatorze paires de chaussons les incommodaient beaucoup, parce qu'avec l’âge l’odeur de pieds commençait à s’incruster. Ce qui les chagrinait encore, c'est que la plus ancienne était fort délicate obligeant le danseur à la protéger dans un étui précieux.
Quand elle fût cousue, elle n'était pas plus jolie qu'un gros orteil, ce qui fit que l'on l'appela; la "grosse orteillette". Cette pauvre paire de chaussons, aussi laide que précieuse, était souvent au placard, mais si elle dansait peu, elle se délaçait souvent. Une année de misère, le danseur et la danseuse décidèrent de donner tous leurs petits chaussons aux petits rats du quartier.
Parmi les petits rats du quartier, il y en avait un, timide, et bien mal dans sa peau. La cupidité était son spectacle quotidien, et il ne s’étonnât pas des réactions qu'il vit, ce jour là, comme tous les autres jours.... mais son désir secret était de les laisser faire, sans toutefois perdre du regard "la grosse orteillette" , en se demandant toutefois si la taille lui siérait, et si son pied n'avait pas déjà trop grandi ... mais le même spectacle était là, et lui las, de tout ce fracas.
Dans un soupir immense, la vie était là, devant lui, avec ses jalousies.
C'est que ce petit rat des champs n'aimait pas seulement danser de beaux opéras tout en pointe et en figures de bon aloi, elle aimait aussi le blues et ne craignait pas parfois se laisser aller à un peu de claquettes. Souvent elle chantait pour elle-même. Un de ses airs favoris était Mr Bojangles. Son interprétation préférée était celle de Nina Simone. Et petit rat avait une petite idée derrière la tête ...
"Rien de trop"
Ma façon de dire à plus ...
Il était une fois, un danseur étoile et sa danseuse, qui avaient sept paires de chaussons de pointe chacun. La plus ancienne avait vingt ans, et avait été offerte au jeune garçon, alors âgé de trois ans, par sa grand-mère adorée. Elle-même avait été ballerine, et sentant sa fin venir, elle avait tenu à donner à son petit-fils un objet qui la représentait, et qui lui était cher.
Ils étaient fort pauvres, et leurs quatorze paires de chaussons les incommodaient beaucoup, parce qu'avec l’âge l’odeur de pieds commençait à s’incruster. Ce qui les chagrinait encore, c'est que la plus ancienne était fort délicate obligeant le danseur à la protéger dans un étui précieux.
Quand elle fût cousue, elle n'était pas plus jolie qu'un gros orteil, ce qui fit que l'on l'appela; la "grosse orteillette". Cette pauvre paire de chaussons, aussi laide que précieuse, était souvent au placard, mais si elle dansait peu, elle se délaçait souvent. Une année de misère, le danseur et la danseuse décidèrent de donner tous leurs petits chaussons aux petits rats du quartier.
Parmi les petits rats du quartier, il y en avait un, timide, et bien mal dans sa peau. La cupidité était son spectacle quotidien, et il ne s’étonnât pas des réactions qu'il vit, ce jour là, comme tous les autres jours.... mais son désir secret était de les laisser faire, sans toutefois perdre du regard "la grosse orteillette" , en se demandant toutefois si la taille lui siérait, et si son pied n'avait pas déjà trop grandi ... mais le même spectacle était là, et lui las, de tout ce fracas.
Dans un soupir immense, la vie était là, devant lui, avec ses jalousies.
C'est que ce petit rat des champs n'aimait pas seulement danser de beaux opéras tout en pointe et en figures de bon aloi, elle aimait aussi le blues et ne craignait pas parfois se laisser aller à un peu de claquettes. Souvent elle chantait pour elle-même. Un de ses airs favoris était Mr Bojangles. Son interprétation préférée était celle de Nina Simone. Et petit rat avait une petite idée derrière la tête ...
Petit rat, voyez-vous, ne deviendra pas riche. Ce n’est pas un conte de fées. Petit rat ne deviendra pas célèbre. Petit rat ne jouera pas non plus pour les grands de ce monde. Petit rat a une autre idée. Petit rat a lu un peu, écouté parfois. Petit rat connait quelques secrets. Des secrets que tout le monde connait. Il suffit d’écouter un peu pour découvrir ces secrets. Petit rat n’achètera pas les ballerines, puisque personne n’en veut. Elles sont sans prix. Petit rat les ramassera sur le trottoir, abandonnées.
Mille, mille pas, mille fois répétés. Marcher, marcher toujours. Danser parfois aussi. Quelques courbettes mais pas trop. Petit rat sait que toutes chaussures ne se valent pas, mais qu’il ne faut pas trop se fier aux apparences. Qui sait, peut-être un jour croiserons-nous petit rat et ses ballerines sur un parvis et serons-nous enchantés par quelques pas de danse. Il suffit de garder les yeux ouverts. Et c’est déjà beaucoup.
"Rien de trop"
Envoyé par badaron
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Si vous me cherchez je suis (pour un temps au moins) sur famille-solo.fr :)
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